samedi 9 mai 2015

Thème 1. Biographie d' Emile Zola

Biographie d'Emile Zola
Thème 1 .


Emile Zola est un écrivain et journaliste français, né à Paris le 2 avril 1840 et mort dans la même ville le 29 septembre 1902.

Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires, des plus publiés, traduits et commentés au monde.

Ses Romans ont connus de très nombres adaptations cinématographiques et télévisuelles.









Sa vie et son oeuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. 


Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour les Rougon-Macquart, fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire et qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants d'une époque et d'une génération particulière fait l'objet d'un roman.


Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement politique et social dans "l'Affaire Dreyfus" (développé dans un thème suivant), avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien l'Aurore, de l'article intitulé "J'accuse" qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres la même année.

Thème 2. Qu'est-ce que le réalisme et le naturalisme en littérature?

Qu'est-ce que le réalisme et le naturalisme en littérature?
Thème 2 .



Thème 3. Le réalisme dans Germinal

Le réalisme dans Germinal
Thème 3 .

Documentaire - aspect d'enquête

P13

Apporte une description précise des mines du nombre ouvrier et de la/les mines (spécialisation).

Extraits : "dix neuf fosses, dont treize pour l'exploitation", "dix mille ouvriers", "une extraction de cinq mille tonnes par jour", "un chemin de fer reliant toutes les fosses, et des ateliers, et des fabriques!".

P24

Des erreurs de débutant un novice dans la mine, description de l'intérieur de la mine.

Extrait : "Etienne avait manqué d'être écrasé. Ses yeux s'habituaient, il regardait en l'air filer les câbles, plus de trente mètres de ruban d'acier, qui montaient d'une volée dans le beffroi, ou ils passaient sur les molettes, pour descendre à pic dans le puits s'attacher aux cages d'extraction".

On comprend que Zola cherche à nous montrer l'atmosphère réel que l'on trouve dans la mine, il utilise notamment le point de vue d'un novice de la mine (Etienne) pour nous faire ressentir sa première (ou l'une de ses premières) expérience dans la mine. Ceci accentue le sentiment d'impuissance face à ce "monstre que représente la mine". On comprend également que Zola est allé dans la mine ce qui rend la description de la mine aussi approfondie.

vendredi 8 mai 2015

Thème 4. Le grand projet de Zola, écrire les Rougon-Macquart. Quels objectifs? Qu'est-ce qu'un roman expérimental?

Le grand projet de Zola, écrire les Rougon-Macquart. Quels objectifs?
Qu'est-ce qu'un roman expérimental?
Thème 4 .

La famille Rougon Macquart est une famille inventée par Zola a titre expérimental, qu'il utilisera par la suite comme "schema" dans tout ses romans.

Zola a dessine l'arbre généalogique des Rougon-Maquart. Construit sur deux branches, l'une légitime riche et honorée, l'autre bâtarde, vivant dans la misere et le vice. Il lui permettait de saisir au premier coup d'oeil, la place des personnages d'une meme génération, leur appartenance au clan et témoigne de la cohérence de son projet littéraire.


http://chroniques.bnf.fr/archives/sept2002/numero_courant/evenement/rougon_macquart.htm#

L'univers des Rougon Macquart a pour ambition de représenté tout les aspects de la réalité sociale. Il offre un miroir du monde second Empire et de la troisième République, la France, dans sa diversité historique et sociale, au cours de la seconde moitié du 19eme siècle.

Un livre doit être toujours, plus ou moins un portrait de l'ensemble, un miroir de la société entière. Il faut, des biographies, des personnages, des indices qui montrent le grand complément, les antithèses de toutes sortes, les compensations, l'au-delà de notre sujet.

La vision du romancier s'appuie sur une dénonciation du régime imperial.  Zola a la chance de pouvoir commencer son cycle romanesque au moment meme où se regime s'écroule. La chute de l'empire lui fournit un but vers lequel diriger l'élan de sa fiction. A cette vision politique s'associe une image fondatrice, celle d'un feu souterrain détruisant tout les membres de la famille.

D'abord, ce qu'on pourrait appeler le principe de la permutation des personnages. Chaque roman a pour personnage principal un personnage, un seul de la famille issue de l'arbre généalogique. Une fois son action accomplie, ce personnage doit ceder la place a un autre personnage. Sans avoir la possibilité de revenir dans un roman ultérieure comme personnage principal.

Le thème familiale formelle cadre du cycle des Rougon-Maquart. Il constitue le principe unificateur de la série. Mais aussi son principe génétique : Zola doit à l'invention du thème du roman familial la possibilité d'avoir pu écrire sa suite romanesque. Sans ce thème fondamentale originel, il n'aurait pas pu imaginer un plan d'ensemble, un projet global, susceptible de concurrencer aBalzac, sur le mode de la représentation historique et sociale.

Ce thème familiale demeure une structure sous-jacente. Il ne débouche pas sur la représentation d'une famille unique.  En projetant les membres du groupe familial dans les expériences sociales les plus variées, il leur impose une dispersion. La seule solidarité qui réunisse les Rougon et les Maquart est de nature négative, de l'ordre d'une entropie destructrice.

Il aurait voulu avoir les bras assez longs, pour tous les serrer sur son coeur. C'était à eux qu'il confiait l'avenir, il leur léguait son oeuvre, comme à des forces nouvelles qui devaient la revivre et l'élargir san fin. Toujours il s'en était remis aux enfants, aux générations futures pour achever l'oeuvre du bonheur. Et ces chers enfants nés de lui, et dont il était si tendrement entouré, dans la paix sereine de sa dernière heure, quel testament de justice, de vérité et de bonté il leur laissait, avec quelle passion il faisait d'eux les exécuteurs de son reve, l'humanité de plus en plus libérée, heureuse!

source : pdf généalogique et roman expérimental 

Thème 5. Le symbolisme dans Germinal : images cachées, présence d'éléments fantastiques. Un roman épique

Le symbolisme dans Germinal : images cachées,
présence d'éléments fantastiques. Un roman épique
Thème 5 .


Extraits en italique 

Zola fait allusion à la mythologie grecque. En décrivant la mine comme le labyrinthe qui renferme le Minotaure. "Et le voreux, au fond de son trou, avec son tassement de bêtes méchantes, s'écrasaient d'avantage, et respiraient d'une haleine plus grosse et plus longue, l'ai gêné par sa digestion pénibles de chair humaine." 
Il réactive ainsi le mythe grec au centre duquel on trouve le monstre mi-homme, mi-taureau : Le Minotaure qui exigeaient en pâture les enfants d'Athènes : d'emblée la fosse , " dressant sa cheminée comme une corne menaçante, semble avoir un air mauvais de bête goulue, accroupie la pour manger la monde". 
La Mine semble en effet littéralement avaler les mineurs. Etienne serait donc un nouveau Thésée voyageant dans un dédale d'escaliers et de couloirs obscurs. Enfermé au coeur du labyrinthe avec Chaval, il devra tuer celui ci avant de remonter au jour. Que Chaval soit lui-même une variante du Voreux, qui tout les jours avales "sa ration de chaire humaine", ne fait aucun doute: forcé de "galoper" et de boire "comme les bêtes la gueule dans l'auge", il incarne parfaitement le monstre taurin enfermé par Dédale.


On peut imaginer qu'il fais aussi référence aux enfers à travers le champs lexical du feu et de la chaleur : "le brasier brulant", "chauffer"...
L'auteur nous amènes au portes des enfers : "alignaient des rampes de flammes rouges; tandis que les deux tours, plus a gauche, brûlaient toutes bleues en plein ciel, comme des torches géantes."

On remarque quelques références à la mort : " Ciel mort" , "Pendues".


Thème 6. Le réalisme en peinture

Le réalisme en peinture
Thème 6 .


les casseurs de pierres de Courbet 1849


Ce tableau est réaliste car il recherche a montré le monde tel qu'il est dans ses aspects positifs et ou négatifs.

Tout d'abord on remarque que les personnages principaux sont habillés de façon traditionnelle, les outils sont rudimentaires. On ne voit pas leurs visages mais on ressent une certaine fatigue dans leurs mouvements. Ils sont poussiéreux. On comprend que Courbet nous montre le réalité des conditions de travail de casseur de pierre à son époque. Il nous montre le quotidien. Il utilise donc le style réaliste. 

Thème 7. La littérature engagée qui décrit la réalité sociale au XXème siècle

la littérature engagée qui décrit la réalité sociale au XXème siècle
Thème 7 .

J 'accuse - Extrait



"J'accuse le lieutenant-colonel du Paty de Clam d'avoir été l'ouvrier diabolique de l'erreur judiciaire, en inconscient, je veux le croire, et d'avoir ensuite défendu son erreur néfaste, depuis trois ans, par les machinations les plus saugrenues et les plus coupables.
J'accuse le général Mercier de s'être rendu complice, tout au moins par faiblesse d'esprit, d'une des plus grandes iniquités du siècle.
J'accuse le général Billot d'avoir eu entre les mains les preuves certaines de l'innocence de Dreyfus et de les avoir étouffées, de s'être rendu coupable de ce crime de lèse-humanité et de lèse-justice, dans un but politique et pour sauver l'état-major compromis.
J'accuse le général de Boisdeffre et e général Gonse de s'être rendus complices du même crime , l'un sans doute par passion cléricale, l'autre peut être par cet esprit de corps qui fait des bureaux de la guerre l'arche sainte, inattaquable.
J'accuse le général le Peillieux et le comandant Ravary d'avoir fait une enquête scélérate, j'entends par là une enquête de la plus monstrueuse partialité, dont nous avons, dans le rapport du second, un impérissable monument de naïve audace.
J'accuse les trois experts en écritures, les sieurs Belhomme, Varinard et Couard, d'avoir fait des rapports mensongers et frauduleux, à moins qu'un examen médical ne les déclares atteints d'une maladies de la vue et du jugement.
J'accuse les bureaux de la guerre d'avoir mené dans la presse, particulièrement dans l'Eclair et dans l'Echo de paris, une campagne abominable, pour égarer l'opinion et couvrir leur faute.

J'accuse enfin le premier conseil de guerre d'avoir violé le droit, en condamnant un accusé sur une pièce restée secrète, et j'accuse le second conseil de guerre d'avoir couvert cette illégalité, par ordre, en commettant à son tour le crime juridique d'acquitter sciemment un coupable.

En portant ces accusations, je n'ignore pas que je me met sous le coup des articles 30 et 31 de la loi sur la presse du 29 juillet 1881, qui punit les délits de diffamation. Et c'est volontairement que je m'expose.

Quant aux gens que j'accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n'ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l'acte que j'accomplis ici n'est qu'un moyen révolutionnaire pour hâter l'explosion de la vérité et de la justice.

Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière , au nom de l'humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n'est que le cri de mon âme. Qu'on ose donc me traduire en cour d'assises et que l'enquête ait lieu au grand jour!

J'attends.

Veuillez agréer, monsieur le Président, l'assurance de mon profond respect."

Emile Zola
http://bacdefrancais.net/j-accuse-zola.php

Le 27 septembre 1894, la Section des statistiques découvre dans la corbeille à papier de l'attaché militaire allemand  à Paris un bordereau anonyme annonçant un envoi de documents concernants la défense national. Sous prétexte que le bordereau porte quelque ressemblance d'écriture avec la sienne et sous fond d'antisémitisme, Alfred Dreyfus est accusé d'avoir livré des documents à l'Allemagne ; il proteste en vain de son innocence . Le général Auguste Mercier, ministre de la Guerre, fait constituer par le commandement Hubert Henry, un dossier sur le capitaine Dreyfus essentiellement composé de faux, qui est communiqué aux juges à l'insu de la défense.

Cette lettre paru dans l'Aurore et rédigée par Emile Zola, dénonce l'injustice de l'affaire Dreyfus. Si dans la première partie, il ne fait que citer tout les incriminés dans cette affaire, dans sa conclusion en revanche, il prend parti et se donne le rôle de justicier.