vendredi 8 mai 2015

Thème 11. La mort de Zola Le drame qui clôtura l'histoire de sa vie

La mort de Zola Le drame qui clôtura 
l'histoire de sa vie
Thème 11 .

La mort d'Emile Zola est survenue au matin du 29 septembre 1902, en son domicile à Paris-Çème, au 21 bis, rue de bruxelles, suite à une asphyxie au gaz survenue la veille au soir. La cause en serait une cheminée défectueuse immédiatement qualifiée d'accident, sa mort n'a cessé de soulever questions et controverses. Zola avait soixante-deux ans.


 Tombe d'Emile Zola, cimetière de Montmartre

Deux hypothèses se dégagent :
L'une privilégie l'asphyxie accidentelle, l'autre l'assassinat.

Il faut comprendre tout d'abord que l'enquête autant celle de l'état que celle de la famille s'est dérouler dans une atmosphère de précipitation dans le but de la clore le plus rapidement possible. Suite à des investigations scientifiques cherchant à reconstituer les conditions "physico-chimiques" menées dans la chambre de Zola. La cheminée aurait été bouchée pendant l'été à cause des trépidations de la rue pavée en bois dues aux hippomobiles. Ainsi, malgré un certain nombre de contradictions, le juge Bourrouillou valide la thèse de l'accident le 13 janvier.

En 1953, à l'occasion du cinquantenaire de la disparition de l'écrivain, le journal Libération fait paraitre une série d'articles titrés : Zola a-t- il été assassiné ? Jean Bedel y révèle  les déclarations de Pierre Hacquin, pharmacien qui affirme avoir connu le responsable de l'assassinat d'Emile Zola, lequel lui a fait des confidences dans le compartiments d'un trin de banlieue en 1984. L'homme en question, Henri Buronfosse, était fumiste, c'est-à-dire ramoneur, et aurait bouché le conduit de cheminée de l'écrivain la veille de sa mort alors qu'il travaillait sur une cheminée voisine. Les deux hommes Hacquin et Buronfosse, s'étaient connus dans le cadre d'actions militantes nationalistes. Buronfosse agit été cadre de la ligue des patriotes, mouvement fondé par Paul Déroulède, tout à fait dans la mouvance ayant condamnes l'engagement d'Emile Zola dans l'affaire Dreyfus. Mais la thèse se heurte à plusieurs difficultés, la première étant que le témoignage relaté est indirect et invérifiable, et d'autre part qu'il suppose une complicité avec le domestique des Zola, Jules Delahalle. Ce dernier ne pouvant être suspecté devant l'attachement qu'il n'a cessé de porter à l'écrivain.

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